jeudi 14 mars 2013

1 mariage, 1 enterrement. Algorythme de 2012 toujours valable en 2013.



Je rentre chez moi et je pleure sans m'arrêter sur mon lit pour une stupide histoire de frais bancaires.

L'expression vider un océan à la petite cuiller est la seule qui me paraisse être exactement ce que j'ai fait pendant ces 6 mois qui ont duré une éternité, et ce que je dois encore faire pendant ces 6 prochains mois pour lesquels je ne peux même pas appuyer sur Fast Forward.

Je réalise que j'ai continué de répéter machinalement dans la conversation que j'ai un super bon sommeil, qu'aussitôt au lit je m'endors pour ne me réveiller que le lendemain quand le réveil sonne.

Je ne dors pas, j'ai mal au ventre en permanence, je ne sais même plus pour quoi je dois m'inquiéter en priorité. Je pense à ce frère qui est à 400 mètres de moi, et qui me manque. Je vois sa fenêtre de la mienne, mais je ne sais plus quoi faire pour le sauver. Parfois, je pense à cette mère qui est la seule que j'ai et qui est partie à l'autre bout du monde en nous disant au revoir comme on dit adieu.

J'ai l'impression d'avoir cent ans.