mercredi 5 décembre 2012

L'histoire de la vieille peau qui était devenue complètement zinzin ça va pas ou quoi



-J'adore travailler pour vous n'hésitez pas à m'appeler si vous avez besoin de quoi que ce soit. -Tais-toi sale bouche-trou.

Je pense que j'ai suffisamment insisté sur le fait que pour survivre et financer ma collection de fromages, je fais des boulots où je suis surqualifiée et surdiplômée, ce qui est une aubaine pour mes employeurs.

  Mais là. Ca commence. A bien faire. Sachez que je ne travaille ni le vendredi ni le samedi. Or voilà que lundi, ma "patronne" m'envoie un mail pour me demander de venir vendredi et samedi remplacer je ne sais qui. Ce qui tombe bien car j'avais prévu comme tous les weekends de rester chez moi assise à ma fenêtre à attendre qu'elle me demande de faire le vieux bouche-trou. Aha. Je blague bien sûr. Ca m'est déjà arrivé d'accepter de remplacer de bon coeur d'autres gens au dernier moment, mais là j'avais prévu de partir en weekend (avec entre autres devinez qui, mon incontournable acolyte qu'on ne présente plus: Monkeum) J'avais autre chose à faire que d'annuler pour accourir comme un petit chien, surtout si c'est pour être payée 7,50 euros de l'heure (je ne crois pas qu'elle soit au courant de l'existence d'un tarif spécial heures sup). 
Cela dit avant de la rappeler j'ai quand même vaguement essayé de décaler mon weekend par appât du gain, mais en fait non, je préfère être pauvre mais avoir une vie sociale. 
Je la rappelle donc pour lui signifier que je ne suis pas dispo et que je ne peux pas me libérer au dernier moment pour ses beaux yeux aux paupières tombantes.
Et là, on aurait dit un canular de mauvais goût. La femme mielleuse qui a toujours chanté mes louanges se met à me parler comme elle le ferait à une vieille tranche de pâté de foie, en me disant qu'elle est très déçue car elle me croyait investie et motivée, et que pourtant je prétendais soit disant vouloir travailler plus, et que je n'irai pas loin professionnellement avec cette attitude. Le tout sur un ton des plus respectueux et pas du tout hystérique. J'en passe et des meilleures. 

Ahaha. Rappelons qu'elle m'a fait un contrat avec un nombre d'heures risible, et qu'au moment de signer je lui ai dit que c'était trop peu pour moi, ce à quoi elle m'a répondu que dans quelques mois elle doublerait sans doute mes heures, mais apparemment c'est ce qu'elle fait en me prévenant trois jours à l'avance pour me lancer des piécettes de temps à autre. Ses augmentations d'heures elle peut se les fourrer dans le fion, je compte quitter dès que possible son poste à la noix. Et si elle veut me virer je n'en serais que plus ravie, rapport aux indemnités.
Cela dit je suis restée calme et courtoise, et je n'ai rien à me reprocher.

lundi 26 novembre 2012

Cet été j'ai découvert que j'avais un front bombé et je n'en dors plus la nuit

Dites-moi: tous les secteurs intéressants sont-ils ravagés par le chômage comme le prétend onisep.com, ou est-ce un plan des parisiens qui veulent repousser les provinciaux pour garder tous les emplois cool? Si l'un des trois secteurs suivants était moins ravagé que les autres, serait-ce l'édition, l'audiovisuel, la rédaction web ou le graphisme? Si ça pouvait être l'édition ou l'audiovisuel, ça m'arrangerait, car ça me laisserait un an de répit avant de passer des entretiens. D'ailleurs, vais-je un jour surmonter mes complexes et oser me présenter pour une formation sélective? Rien que d'y penser j'en ai des sueurs froides, alors gageons que non. Et enfin si vous ne deviez retenir qu'un questionnement: y a-t-il un intérêt professionnel quelconque (autre que les bourses du CROUS) à faire ce master là: http://www.paris-sorbonne.fr/IMG/pdf/Brochure_Master_LMA_2012-2013.pdf 

Toutes les bonnes âmes qui auront participé à mon projet d'orientation dans les commentaires auront leur nom dans les crédits de ma prochaine oeuvre.

J'ai l'impression que ma vie manque de consistance (euphémisme). Heureusement avec Monkeum nous avons mis toutes nos économies en commun pour aller voir Frankenweenie:
 Ce qui me pousse à lancer appel à tous les membres de #laligue qui se reconnaitront: Comme dans Frankenweenie, nous devons faire renaitre la Ligue à l'aide de cet éclair chargé d'énergie qu'est la cohésion! Ecrasons la flemme et partons enfin à la conquête des internets!

lundi 30 avril 2012

Un seul hêtre vous manque, et tout est des peupliers...

Dire que je n'ai pas une thune est un doux euphémisme. Mais ce n'est pas grave, car je ne suis allée à aucune épreuve mais je crois que les partiels sont finis! 

C'est très bien car j'ai compris que tant que j'arrêterai pas les cours, je partirai jamais. Je ne suis encore jamais partie, alors que je dis sans arrêt depuis la L1 que les gens qui font toutes leurs années de fac dans la même ville sont rasoir comme c'est pas permis. C'est censé être plus facile de partir tant qu'on est à la fac, avec Erasmus toussa, mais mes plans d'évasion ratent toujours alors aux grands mots les grands remèdes. Je ne partirai pas sans Monkeum, parce que je suis beaucoup trop tarte. Mais il veut partir aussi, et peu importe où, à la bonne heure. Je crois bien qu'on ira s'installer un peu à Paris, même si le monde entier semble vouloir nous en dissuader. Aller chez Ikéa le dimanche, vivre de pâtisseries Fauchon et de gaz d'échappement, croiser des blogueuses mode et boire des Coca à 10 euros, cette vie me tente beaucoup trop.

 En attendant, mon frère ne saura sans doute jamais que je devrais être à Bordeaux, et que j'ai annulé ce weekend pour ne pas trop m'éloigner de sa chambre d'hôpital.
 Je suis contente qu'il soit à l'hôpital, parce que je peux aller le voir tous les jours. Il faut que je le lui dise, mais je n'y arriverai jamais. JE SUIS UNE GROSSE DÉBILE. Ce blog est de plus en plus tarte, vous avez remarqué? 


Ensuite je suis allée chez le dentiste voir s'il pouvait m'arracher toutes mes dents pour pas cher vu comment j'avais mal, mais il a préféré me faire acheter pour 20 euros de bain de bouche et me donner rendez-vous la semaine prochaine pour me faire subir d'autres expérimentations payantes. Il m'a dit que j'avais une carie par dessus le marché et que la prochaine fois il me la gratterai et qu'il me mettrai un alliage de la même couleur que ma dent (j'avais demandé s'il comptait me mettre un plomb, il m'a regardé comme si je lui demandais s'il avait le Minitel). J'ai dit ouioui mais j'avais un plan: je vais me faire des bains de bouche au sel et appliquer du dentifrice sur ma dent comme une crème, j'ai lu quelque part que ça pouvait guérir les caries (ça devait être sur Doctissimo, ça me rappelle qu'il y avait aussi un type qui s'était coincé une saucisse dans les fesses et qui était bien embêté et quelqu'un lui a conseillé de se mettre du chou rappé dans les fesses comme ça, ça lui ferait une choucroute! aha qu'est-ce qu'on a ri ce jour-là) comme ça la prochaine fois la carie sera rebouchée et je vais pas payer son alliage de guignol. Je l'aime bien mais il sera déjà fait bien assez d'argent avec les dents de sagesse qu'il compte m'arracher. En rentrant de chez le dentiste il faisait très pas beau ça m'a tout raplati les cheveux j'avais une tête pas possible.
un peu comme ça mais sans parapluie

samedi 28 janvier 2012

Mais quelle semaine la plus weird de ma vie

Pour l'instant, je n'aime pas du tout 2012, l'année qui me rit au nez avec son haleine dégueu en hurlant AHA t'as cru que ton frère allait mieux, ahaha c'était une blague.
J'ai besoin de parler, mais il n'y a personne de la vraie vie à qui je veuille confier mes dernières pleurnichades. Le blog c'est différent mais on commence à se connaitre un tout petit peu au fond, alors je n'ai pas non plus envie de tout vous raconter. Eh oui ici c'est super distingué, on ne dit pas tout. Voilà donc les limites de l'Internet. Est-ce que ça veut dire que je devrais ouvrir un troisième blog qui me servirait à me lamenter? En même temps, la dernière fois que j'ai écrit ici, c'était environ pour me lamenter. Quel petit blog nul et endormant. 
Je vais faire court, ensuite j'irai pigner toute seule dans mon lit:


Cette semaine j'ai enfin compris qu'il n'y avait pas que les vieux qui mouraient, mais mon Dieu qu'est-ce que ça a pu être douloureux.
Ma mère a un mec, ce qui serait en temps normal le potin du siècle m'indiffère à peu près, et le départ à l'étranger de l'inséparable ami et voisin de Monkeum (et un peu le mien aussi), que je redoutais tellement, est finalement passé comme une lettre à la Poste au milieu de tout ce bordel.
J'ai cherché une bonne citation Twitter de @charlymodeuse pour conclure mais je n'ai rien trouvé