mardi 20 juillet 2010

La fièvre du mardi après-midi


J'ai une marque de bronzage d'hier en forme de mon collier, il fait gris de chez gris, Mamako est partie avec la caisse familiale, me laissant sans véhicule, j'ai déjà arrosé ma plante luxuriante et nourri mon poisson (Scott*, il est cool mais aujourd'hui il est vraiment rasoir, il essaie même pas de faire des trucs pour me faire rire, du genre manger son caca et le recracher en faisant beurkbeurk, alors que c'est assez marrant) En clair, grosse ambiance.
J'ai pas non plus vraiment envie de jouer du synthé parce que je me sens d'humeur Princess Raleuz, ce qui fait que j'aurais envie d'apprendre un nouveau morceau qui mettrait du piment dans ma vie alors que je sais que comme d'habitude je mettrai hyper de temps à en trouver un sur l'Internet 1)que j'aime 2)en tab Guitar Pro (basstab, guitartab gnagnagna, y'en a que pour les cordes, c'est agaçant ce monopole non? Non? SI.) et 3) que je pourrai maîtriser vite, du coup ça va m'énerver, et du coup bah non.
Mais dans un palais tel que le mien, il n'y a jamais à chômer comme pourrait dire Mamako si elle était là (hélas, try to remember, elle est partie avec la caisse familiale, me laissant sans véhicule) Alors ni une ni deux, je descends l'escalier à la vitesse d'un monte-escalier France Elevateurs en pleine descente, je négocie le virage et roule jusqu'à la cuisine. Un évier rempli de vaisselle crado, c'est pour moi, je veux. Le ménage est ma passion et aussi celle de toute ma mifa mais première arrivée première servie, je fée du logis, je Paic Citron, je rince, j'essuie, je range, je récure les toilettes. (Non hein, j'ai juste fait la vaisselle, pas essuyée pas rangée, et basta cacahuète)
Ma BA accomplie je me tourne tel un poulpe vers tous les placards tiroirs et paniers à provisions de la cuiz pour y trouver un goûter, car il est tout de même dans les 14h27.
Et là... Mamako surgit avec sa ceinture à la main, et je me prends une rouste pour avoir pris mon gouter avant 16h20? Une belette sort d'un paquet d'Oreo et, me regardant dans les yeux, affirme "Le chaos règne"? Mes assiettes étincelantes s'effondrent fracassamment tel un Domino Day? On sonne, c'est Jon Kortajanera, il a pensé à moi tous les jours?
Non non et non, rien à voir. Seulement, néant total dans les placards, pas de goûter, no goutey, keine Gouda, niet, mange tes pieds, rien à grailler. Misère, misère, c'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes impunément. Obligée de taper dans ma propre réserve de cookies réservée aux cas d'attaques nucléaires. Et maintenant j'en ai plus que pas beaucoup, merci bien.

* Par souci d'anonymat, les prénoms ont été modifiés.

Photo:Volver


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